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170 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. III Toutes les lettres dont nous allons nous occu- per ici sont adressées à Sainte-Beuve, ou sortent de ses cartons. Les extraits qu’il en donna, en 1869, du vivant même de leur auteur, dans le tome premier des Portraits contemporaine (der- nière édition publiée par le critique ayant sa mort), et, la même année, dans l’appendice de la nouvelle édition de Volupté, peuvent faire pressentir l’extrême intérêt qu’offre la réunion de toutes celles qu’il a reçues du célèbre ro- mancier pendant une période de trente-sept ans, de 1833 à 1869. A part les quelques fragments cités dans ces deux ouvrages, l’en- semble de cette correspondance est donc inédit. De plus, Sainte-Beuve y a fait, dans les frag- ments publiés par lui, d’importantes suppres- sions. Un autre document des plus précieux est la lettre que l’illustre femme écrivit à son mari en 1825. Lorsque l’heure en sera venue, on appréciera certainement aussi toute l’im- portance et tout l’intérêt de cette pièce. Sainte-