Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/193

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Une autre bonne fortune non moins exceptionnelle advint encore à l’œuvre de Théophile Gautier. Victor Hugo écrivit pour la recommander un article critique, don les pages ignorées, si remarquables de forme et si élevées de pensée, auraient été sans doute perdues à jamais, si par le plus heureux des hasards l’autographe même n’en était tombé entre les mains du fidèle ami du maître, M. Paul Meurice. Ce document précieux provenait d’Anténor Joly, le fondateur du Vert-Vert, journal introuvable, dont la collection n’existe dans aucune archive connue, qui fut plus tard directeur de ce théâtre de la Renaissance, où, en 1838, fut joué pour la première fois Ruy Blas.

Voici ces lignes inconnues, qui n’ont pas été réimprimées, croyons-nous, depuis leur insertion anonyme dans le Vert-Vert du 15 décembre 1835.

MADEMOISELLE DE MAUPIN.

« Voici de belle prose d’un homme qui fait de beaux vers. Cela est en général ainsi dans