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LES ŒUVRES COMPLÈTES D’A. DE MUSSENT. 213 cernés M. Ludovic Lalanne dans la Correspon- dance littéraire du 20 mars 4859. C’est la seule excuse qu’on pourrait invoquer pour expliquer leur omission dans les œuvres du poète, car elles sont charmantes. Nous les transcrivons ici d’après la Petite Revue du 15 juillet 1865 Sous la brise amoureuse, La Vanina rêveuse Dans son berceau flottant Passe en chantant ; Tandis que pour la fête, Narcisa qui s’apprête, Met, devant son miroir Le masque noir. Sur la mer nonchalante Venise l’indolente Ne compte ni ses jours, Ni ses amours. Car Venise est si belle, Qu’une chaîne, sur elle, Semble un collier jeté Sur la beauté. Il faut noter encore une autre lacune inex- plicable. Il n’est fait mention nulle part du Voyage où il vous plaira, qui, bien qu’écrit en entier par P.-J. Stahl (J. Hetzel), ne se vend pas moins signé de ce nom et de celui d’Alfred