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236 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. bien mettre ordre à cela. Il serait piquant d’écrire, en regard de cette page de jeunesse, le résumé de son budget de ces années (1832-1834) concernant les embellissements de Paris. » Cette Arrivée à Paris fut composée, nous apprend Sainte-Beuve, pour un album, où le grand critique la découvrit. Quel est cet album ? en quelles mains se trouve-t-il aujour- d’hui ? Autant d’énigmes irritantes pour le chercheur. Notre texte n’est donc point im- primé sur l’original. C’est seulement la repro- duction minutieuse d’une copie manuscrite, écrite tout entière de la main de Sainte-Beuve. Mais pour qui sait le scrupule, le soin sans pareil que prenait l’écrivain au sujet de toutes les citations contenues dans ses articles, il ne peut exister aucun doute sur la parfaite exac- titude de cette transcription. De plus, l’auteur des Portraas coutemporains a joint lui-même à sa copie la note suivante, qui précise nette- ment qu’il eut, lui du moins, l’autographe du morceau à sa disposition « Il y a sur le ma- nuscrit diverses ratures qui semblent indiquer que M. Thiers composa et improvisa ce mor-