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A. DE MUSSENT ET V. HUGO EN 1831. 241 14 Disons incidemment que cette note rédigée par M. Paul de Musset n’est pas tout à fait exacte, car son frère n’avait pas gardé tous les numéros du Temps dans lesquels il avait écrit. En effet plusieurs morceaux de cette série d’articles sont omis dans le volume des llTé- langes. M. Paul de Musset, d’ailleurs, reconnut lui-même son manque d’exactitude, lorsqu’il avoua plus tard, dans le livre qu’il a publié sur son frère en 1877 (page 99 de l’édition Char- pentier), que les articles d’Alfred de Musset au Temps ont été réimprimés en 4866, sauf deux ou trois qu’il a été impossible de retrouver » C’est, pensons-nous, dans la France littéraire que l’accusation qui nous occupe a passé pour la première— fois. On y trouve, à.la page 126 du numéro de juillet 1834, les lignes suivantes, qui font partie d’un article intitulé Les iour- naux, dans lequel Alphonse Esquiros combat l’infaillibilité de la critique et Geoffroy, le critique à la mode de son temps, se déchaînait, en 1812, contre le génie de Talma ; en 1827, le grani comédien meurt, et voilà que tous les journaux, sans exception,