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des jeux olympiques

pitamment ces agréables séjours des Beaux-Arts, nous remettons cette intéressante excursion a une occasion plus favorable et nous nous bâtons de nous rendre au stade pour y assister aux exercices violents, qui ont lieu dans l’après-midi.


viii

Combats violents.

Ces exercices ainsi appelés sont ceux qui demandent plus de force, comme la lutte, le pugilat, le pancrace et le pentathle.

La lutte est un des plus anciens exercices. Chez les Grecs, de même que chez les autres peuples, elle s’exerça d’abord avec plus de simplicité, moins d’art et d’une manière plus naturelle, car la pesanteur du corps et la force des muscles y avaient plus de part que la ruse. Thésée y joignit une adresse plus étudiée, plus régulière, plus raffinée, plus méthodique et il fut le premier qui établit des écoles publiques appelées Palais-tres, où des maîtres particuliers l’enseignaient aux jeunes gens.

On distingue deux sortes de lutte : Dans l’une, le lutteur restant debout, cherche a terrasser son adversaire qui, tombé par terre, se relève de nouveau : c’est la lutte appelée Orthia, qui s’exécute en restant debout. Celui qui tombe pour la troisième fois, dans la même lutte, doit se déclarer vaincu. L’autre genre de lutte forme la continuation de" la première et consiste en ce que quand un des lutteurs tombe a terre, l’autre vient