Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/169

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pitaine jusqu’à la porte, et revient sur ses pas.) Le Voilà parti.


Scène X.


NÉRINE, ROSALBA, DERVAL, SABORD.
ROSALBA.

Sabord.

SABORD.

Qu’avez-vous donc, mademoiselle ? vous avez l’air toute sérieuse. Moi qui vous ai vue pas plus haute que cela, je ne puis tenir à votre chagrin. Sabord ne peut-il pas vous consoler ? dites, ma chère petite maîtresse ; j’irois au bout du monde pour vous, par terre ou par mer, n’importe.

ROSALBA.

Ah mon Dieu ! Sabord, ce que je désire est bien plus difficile que cela.

SABORD.

Comment donc ? faut-il découvrir une nouvelle Amérique ?

ROSALBA.

Non : il faudroit que sept ans se passassent en un jour.

SABORD.

Eh ! ma chère demoiselle, c’est un drôle de souhait que vous faites là. Savez-vous qu’en