Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/183

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temps que je n’ai été ivre. Combien y a-t-il ?

NÉRINE.

Mais, monsieur, vous l’avez été à peu près tous les jours.

LE CAPITAINE.

C’est singulier ; j’aurois cru… Mais quel est donc cet officier que je vois là-bas avec Sabord ?

NÉRINE.

Comment ? mais c’est M. Derval ; il revient au bout de sept ans, vous demander de tenir la promesse que vous lui avez faite de lui donner mademoiselle Rosalba en mariage. Il arrive du Japon ; il s’est distingué dans la marine : vous serez fort content de lui.


Scène IV.


les précédens ; SABORD, DERVAL.
DERVAL.

Eh ! bon jour, capitaine ; comment cela va-t-il ? J’ai bien des complimens à vous faire.

LE CAPITAINE.

Et de qui ?

DERVAL.

De tous les marins de notre escadre ; ils