Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/210

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Mme DE KRIEGSCHENMAHL.

Tu vois, mon fils, à quoi tu nous exposes ; voilà ton frère qui va passer pour plus sage que toi.

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

Allons, allons, madame, ne vous lamentez pas : on va mettre ce garçon-là à la raison. Je vais chercher mon ami le commissaire du quartier, et il fera partir cette signora Fantastici qui met le trouble dans toutes les têtes.

Mme DE KRIEGSCHENMAHL.

Mon cher ami, ne soyez pas trop vif.

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

Ma femme, ayez soin de me contenir ; car, parbleu, quand je m’y mets, je me fais peur à moi-même. (à Rodolphe.) Mon fils, veille sur ton frère, et ne le laisse pas sortir d’ici.

RODOLPHE.

Il suffit, papa.