Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/227

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LA SIGNORA FANTASTICI.

La même.

LE COMMISSAIRE.

Et l’on m’obéira ?

LA SIGNORA FANTASTICI.

Mieux qu’on ne vous obéiroit.

LE COMMISSAIRE.

Et s’il y avoit des émeutes ?

LA SIGNORA FANTASTICI.

Avec quatre vers alexandrins vous les calmeriez.

LE COMMISSAIRE.

Quatre vers a… alexandrins ! cela expose-t-il la vie d’un honnête homme ?

LA SIGNORA FANTASTICI.

Pas du tout, pas même celle d’un mauvais poète.

LE COMMISSAIRE.

Mais c’est charmant cela ! Deux fois par semaine, bailli ; une belle robe, du pouvoir, et point de danger. Signora, je suis à vous.

LA SIGNORA FANTASTICI.

Passez de ce côté ; vous, capitaine Rodolphe, vous ne quitterez pas ma fille.