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M. DE KRIEGSCHENMAHL.
Ah ! elle commence à entendre raison.
LA SIGNORA FANTASTICI.
Oui, père de comédie.
M. DE KRIEGSCHENMAHL.
Comment, madame !
LA SIGNORA FANTASTICI.
Si vous voulez, vous ferez les pères nobles.
M. DE KRIEGSCHENMAHL.
Les pères nobles ! mais certainement. Les Kriegschenmahl sont gentilshommes de père en fils.
LA SIGNORA FANTASTICI.
Comment ! vos ancêtres ont tous joué la comédie ?
M. DE KRIEGSCHENMAHL.
Que voulez-vous dire, madame ? prétendez-vous m’offenser ?
LA SIGNORA FANTASTICI.
Non, assurément ; mais j’emmène vos fils avec moi. Ils me plaisent ; je perfectionnerai leur éducation. Le cadet jouera les héros ; l’aîné les rôles tendres : l’un deviendra plus ferme, l’autre plus doux, et dans dix ans d’ici je vous les renverrai charmans.