Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

SOPHIE.

Oui, cher Frédéric, vous avez deviné le mouvement de trouble que j’éprouvois ; mais j’aperçois M. d’Erville, et son air confiant dissipe tous mes scrupules. Allons, faisons habilement notre rôle ; aussi-bien M. d’Erville n’en joue-t-il pas un tout le jour ?


Scène III.


les précédens ; LE COMTE D’ERVILLE.
LE COMTE, à Frédéric.

Allez-vous revenir avec elle ?

FRÉDÉRIC.

Tout à l’heure.

LE COMTE.

Hâtez-vous ; je suis d’une impatience…

FRÉDÉRIC.

Tranquillisez-vous ; vraiment vous m’intéressez.

LE COMTE.

Mon imagination se monte si facilement !