vive ? Avez-vous dans votre âme une douleur, un repentir qui puisse, dans un instant, expier dix années ? le ciel peut-être alors vous exaucera.
Ah, mon père ! que dites-nous ? y a-t-il des larmes, y a-t-il du sang qui rachetât mon crime ? Parlez.
Priez Dieu, priez Geneviève ; son âme sainte et pure approche, en ce instant, de la céleste demeure ! Peut-être s’arrêtera-t-elle à notre voix ; peut-être demandera-t-elle de passer encore quelques jours avec vous sur la terre.
Non, ma mère n’est qu’endormie ; je suis sûre qu’elle va me répondre : ah ! son enfant ne l’a jamais appelée en vain. Ma mère ! ma mère !
Cher enfant !
Vous le voyez, elle me parle.
Ciel ! sa main glacée ne serre plus la mienne. En bénissant sa fille auroit-elle prononcé sa