Page:Stendhal - Correspondance, I.djvu/47

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Gaétan ? Donne-moi aussi des nouvelles du charmant Oronce ; je brûle de le voir à douze ans. — Adieu, embrasse tout le monde pour moi.

Que sont devenus mes moules et mes plâtres ?

Empêche tant que tu pourras qu'on ne les abîme1.

H. B.

19. — A. A SA SŒUR PAULINE *

Bergame, le 25 Prairial an IX. [Dimanche, 14 Juin 1801.]

H'Ê bien, ma bonne sœur, il faut donc décidément que je t'écrive pour accrocher une chétive petite lettre de quatre lignes ! Si tu savais combien j'ai de plaisir à savoir, et à savoir à fond, tout ce qui te regarde, tu m'écrirais plus souvent et surtout plus longuement, j'en suis au point que je ne sais pas seulement à quoi tu t'occupes, à quoi tu t'amuses, ce que tu lis, enfin ce que tu deviens.

1. H. Bsyle, à GrenoMe, avait fait quantité de médailles en plâtre ou en soufre, sous la direction du PèreDucros, Voir H Vie d'Henri Brulard, ehap. 20.

2. En-t8te du papier N° 12. Armée d'Italie.