imaginaire que le rieur se donne sur celui dont il rit, il y avait ici avantage réel, et avantage reconnu et envié par celui qui aurait pu l’attaquer (voir la noblesse de province). Différence de rang dans l’aristocratie très réelle, quoique non officiellement marquée.
… et pour l’homme que vous voyez, qui a l’honneur d’être mon gendre.
Ridicule des nobles de province qui ne savent pas qu’on ne montre en France la supériorité que par l’excès de la politesse. Voici le texte de la loi :
« La politesse marque l’homme de naissance ; les plus grands sont les plus polis… Cette politesse est le premier signe de la hauteur… la politesse prouve une éducation soignée et qu’on a vécu dans un monde choisi. (Duclos, Procès-verbal des mœurs françaises, 1750, ou Considérations, 31.)
Me croyez-vous capable, monsieur, d’une action aussi lâche que celle-là ? Moi, aimer une jeune et belle personne qui a l’honneur d’être la fille de M. le baron de Sotenville !
Jeune et belle, bonne plaisanterie faite