faire adresser à un Chaclas faisant le fat avec son éloquence, et sacrifiant une fête charmante à Dieu, c’est-à-dire au plus égoïste de tous les calculs. J’ai eu cette idée il y a deux ou trois ans. Faute d’écrire, je me donne la double peine de trouver du nouveau.
Pour le spectateur homme d’esprit, il n’y a plus rien à dire sur Orgon, après cette tirade. Molière fait conclure tout un caractère de trente vers. Mais aussi la critique précédente subsiste. Je ne rirai pas beaucoup d’un homme qui vient parler sérieusement de la mort d’une puce. Tout au plus pourrais-je rire si l’on me le montrait désappointé dans ce qu’il a de plus fort, c’est-à-dire sa conduite, la manière dont il cherche le bonheur, les calculs qu’il fait pour cela, et auxquels il apporte plus d’attention sans doute qu’aux simples actions ordinaires.
Et, comme je vous l’ai plus de dix jours prêché,
Vous vous attirerez quelque méchante affaire.
Ne pas oublier que probablement cette scène serait bien meilleure, si Molière,
