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LE TARTUFFE

J’observe qu’on a bien peu ri dans ce premier acte. On a souri en reconnaissant l’excellence de quelques-unes des traits de Mme  Pernelle ou d’Orgon, mais il faut se souvenir de la différence du rire au sourire. Dans un sujet qui frise l’odieux comme celui-ci, le premier acte est, ce me semble, celui où il est le plus possible de faire rire, car c’est le temps de la pièce où le spectateur hait le moins.