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DE L’ÉDITEUR

ticismo nelle arti, Firenze, 1819, 6 francs ». En vain MM. Alessandro, d’Ancona, Stryienski, Lumbroso, Pietro-Paolo Trompeo, Paul Arbelet et Paul Hasard ont-ils fouillé les bibliothèques de Paris, Rome, Florence ou Milan ; ce livre est demeuré introuvable. Pas plus que ses prédécesseurs, M. Pierre Martino, au cours de recherches récentes, n’en a repéré la trace. Il n’est fait nulle mention de cette œuvre dans les catalogues de librairie, dans les journaux italiens ou les revues de l’époque, M. Martino a pourtant tout dépouillé avec la plus extrême minutie. Aussi en vient-il à conclure, avec beaucoup de vraisemblance, que cet ouvrage n’a dû exister que dans les projets de Stendhal. Peut-être l’avait-il proposé à un éditeur de Florence et crut-il un jour pouvoir inscrire sur la liste de ses œuvres et dater de sa chère Italie un livre qu’il avait rêvé d’y publier.

Si M. Martino n’a pas trouvé trace de l’opuscule de Beyle dans la presse italienne du temps, il a pu en revanche y suivre pas à pas la querelle du romanticisme et mesurer ce qu’était alors cette « sorte de modernisme teinté d’idées libérales ». Il a pu voir comment les mots romantique et classique s’affrontaient à chaque instant dans toutes les controverses suscitées quotidiennement par les petits événements de la vie milanaise.