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SECONDE PARTIE

rompt pour observer avec sa longue-vue une frégate à pavillon blanc qui s’éloigne. Arrive un auditeur déguisé qui lui apporte les derniers numéros de la Quotidienne. Un courrier de Vienne venu en six jours lui dit qu’on va le transporter à Sainte-Hélène, et tombe de fatigue à ses pieds. Napoléon prend son parti, il ordonne le départ. On voit les grenadiers s’embarquer ; on les entend chanter sur le brick l’Actif. Un habitant de l’île d’Elbe s’étonne ; un espion anglais achève de s’enivrer et tombe sous la table au lieu de faire son signal. Un assassin, qui arrivait déguisé en prêtre, jure et maudit Dieu de ne pouvoir gagner le million promis.

Le second acte doit se passer près de Grenoble, à Lafrey, sur le bord du lac, et montrer la séduction du premier bataillon du 7e léger que le général Marchant avait envoyé pour barrer la route étroite pratiquée entre la montagne et le lac.

Le troisième acte est à Lyon : Napoléon oublie déjà ses idées raisonnables et populaires ; il se remet à faire des nobles ; le danger passé, il se réenivre des jouissances du despotisme.

Au quatrième acte, on le voit au Champ de Mars avec ses frères en habit de satin blanc et son acte additionnel.

Le cinquième acte est à Waterloo, et