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Page:Stendhal - Vie de Henri Brulard, t1, 1913, éd. Debraye.djvu/23

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xv
note de l’éditeur

MM. Anatole France et Maurice Barrès nous ont promis leur précieux concours pour l’Abbesse de Castroet la Chartreuse de Parme. Notons ici que cette édition de la Chartreuse sera rendue nouvelle par les appendices où seront relevés, d’après l’exemplaire si précieux de l’érudit grenoblois M. Chaper, les corrections et additions qu’y fit Stendhal après le fameux article de Balzac, quand il cherchait « le caractère de perfection, le cachet d’irréprochable beauté » que lui conseillait le directeur de la Revue Parisienne.

Le soin de mettre au point l’édition de Brulard, du Journal, de Lucien Leuwen, de Napoléonet en général de toutes les œuvres, inédites ou non, complètes ou ébauchées, que renferment les manuscrits de la Bibliothèque de Grenoble, est échu à M. Henry Débraye. Ancien élève de l’École des chartes, archiviste de la ville de Grenoble, M. Débraye s’est voué entièrement à l’édification de ce monument des Œuvres complètes. L’écriture hiéroglyphique de Stendhal n’a plus guère de secret pour lui : telle page de Brulard ou du Journal demeurée jusqu’à présent mystérieuse, il l’a déchiffrée avec une patience et une sagacité admirables, se défiant des interprétations de bon sens dont il faut souvent se garder en paléographie. Que l’on compare plutôt son édition et les précédentes ! D’une page de Brulard, écrite en hâte et sans chandelle, deux mots ont pourtant échappé au