Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, Lévy, 1854.djvu/9

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

PREFACE
DE L’ÉDITION DE 1814.




J’étais à Vienne en 1808. J’écrivis à un ami quelques lettres sur le célèbre compositeur Haydn, dont un hasard heureux m’avait procuré la connaissance quelques années auparavant. De retour à Paris, je trouve que mes lettres ont eu un petit succès ; qu’on a pris la peine d’en faire des copies. Je suis tenté de devenir aussi un auteur, et de me voir imprimer tout vif. J’ajoute donc quelques éclaircissements, j’efface quelques répétitions, et je me présente aux amis de la musique, sous la forme d’un petit in-8o.

note ajoutée en 1817.


Lorsque l’auteur se détermina, en 1814, à relire sa correspondance, et à en faire une brochure, il cherchait