Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/281

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

deux événemens, et s’obstina si fort à en calculer le résultat, qu’il ne vit rien autre chose. — Malheureuse infirmité ! tu es commune aux plus grands mathématiciens ! Ils épuisent leurs forces sur la démonstration, et il ne leur en reste plus pour tirer le corollaire, qui pourroit cependant être utile.

L’action de tirer le cordon, et le grand coup à la porte, firent aussi de fortes impressions sur l’esprit de mon oncle ; mais ce fut pour y exciter des idées bien différentes. Quelque inconciliables qu’elles fussent, elles lui rappelèrent le souvenir d’un fameux ingénieur, du célèbre Stévinus. — Quel rapport Stévinus pouvoit-il avoir avec le bruit de la sonnette et du coup de marteau à la porte ?… C’est là un autre problème. J’en aurai bien d’autres par la suite à résoudre, et je devrois me hâter de donner la solution de celui-ci. Mais voyons auparavant ce que je dirai dans le chapitre suivant. Je sais bien que je n’en sais pas encore un mot.