Page:Stevenson - Herminston, le juge pendeur.djvu/352

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

meilleures autorités juridiques d’Écosse, qu’aucun juge, quelle que fût sa puissance ou la force de son caractère, n’aurait insisté pour présider le tribunal qui devait juger un aussi proche parent. Le Lord-Juge était à la tête des affaires criminelles ; il aurait pu user de son droit d’être présent sur le banc des juges, mais on ne lui aurait jamais permis de présider ou de prononcer la sentence. Il existe une lettre de Stevenson, d’octobre 1892, adressée à M. Baxter, et qui demande des renseignements dans des termes indiquant qu’il était parfaitement au courant de ce fait :

— Je voudrais avoir, dit-il, le compte rendu des affaires criminelles de Pitcairn, quam primum[1], et aussi le texte absolument correct des serments judiciaires en Écosse. Et dans le cas

  1. Aussitôt que possible.