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leuse attention tout ce que l’art et la nature purent m’y offrir de remarquable. Ce sont ces soigneuses observations que je vais communiquer au public.

Entre beaucoup de choses, je m’appliquai à connaître la longitude et la latitude du pays, et je puis dire que mes remarques ne furent pas chargées d’une multitude d’erreurs, d’abord parce que je joignis souvent la pratique à la théorie, ensuite, parce que j’opérois alors avec le meilleur instrument possible ; c’étoit une longue fleche en fort bon état. Il est démontré qu’à mon entrée au Merryland, mon instrument n’étoit inférieur à aucun. Mais quelques années après, m’étant encore rencontré directement dans le même endroit, et répétant mes expériences, je trouvai que la longitude et la latitude avaient augmenté de plusieurs dégrés, quoique je fusse au même point d’observation, et que je me servisse du même ins-