Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/19

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je me rappelle sa tendresse et ses vertus.

— Comment, madame, — dit Maria stupéfaite, — vous la connaissiez ?

— C’était ma mère.

— Votre mère, madame ! — s’écria Maria de plus en plus abasourdie et ne pouvant croire à ce qu’elle entendait. — Ah ! mon Dieu ! votre mère, cette belle reine ?

— Ma femme n’a pas eu de si royales destinées, ma chère madame Fauveau, — reprit Bonaquet en souriant. — Ce brillant costume vous trompe ; les originaux de ces portraits n’étaient ni des rois ni des reines, c’étaient des…

— Des acteurs, n’est-ce pas ? — dit vive-