pour sa mère et pour ses croyances ; il se résignait donc à ne pas la voir entourée de tout le bien-être dont il eût désiré la voir jouir.
À un petit coup bien discrètement frappé à la porte, Françoise répondit : Entrez.
On entra.
La personne qui venait d’entrer chez la femme de Dagobert était une jeune fille de dix-huit ans environ, de petite taille et cruellement contrefaite ; sans être positivement bossue, elle avait la taille très-déviée, le dos voûté, la poitrine creuse et la tête profondément enfoncée entre les épaules ; sa figure, assez régulière, longue, maigre, fort pâle, marquée de petite vérole, exprimait une grande tristesse ; ses yeux bleus étaient remplis d’intelligence et de bonté. Par un singulier caprice de la nature, la plus jolie femme du