Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/283

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Aussi, lorsque madame Grivois, pâle de rage, remonta dans son fiacre, où se trouvaient les restes inanimés de Monsieur, elle vit avec autant de dépit que de colère Rabat-Joie couché à quelques pas de la porte extérieure, que Nicolas venait de refermer, voyant l’inutilité de ses poursuites.

Le chien de Sibérie, sûr de retrouver le chemin de la rue Brise-Miche, avec cette intelligence particulière à sa race, attendait les orphelines.

Les deux sœurs se trouvaient ainsi recluses dans le couvent de Sainte-Marie, qui, nous l’avons dit, touchait presque à la maison de santé où était enfermée Adrienne de Cardoville.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nous conduirons maintenant le lecteur chez la femme de Dagobert ; elle attendait avec une cruelle anxiété le retour de son mari qui allait lui demander compte de la disparition des filles du maréchal Simon.