Fléau, et le portrait du baron Tripeaud y est tracé avec tant de sincérité, que ce n’est plus de la satire… Cela tombe dans la réalité ; tenez, écoutez plutôt. Cette esquisse est intitulée : Type du loup-cervier.
« M. le baron Tripeaud. – Cet homme, qui se montre aussi bassement humble envers certaines supériorités sociales qu’il se montre insolent et grossier envers ceux qui dépendent de lui ; cet homme est l’incarnation vivante et effrayante de la partie mauvaise de l’aristocratie bourgeoise et industrielle, de l’homme d’argent, du spéculateur cynique, sans cœur, sans foi, sans âme, qui jouerait à la hausse ou à la baisse sur la mort de sa mère, si la mort de sa mère avait action sur le cours de la rente.
« Ces gens-là ont tous les vices odieux des nouveaux affranchis, non pas de ceux qu’un travail honnête, patient et digne, a noblement enrichis, mais de ceux qui ont été soudainement favorisés par un aveugle caprice du hasard, ou par un heureux coup de filet dans les eaux fangeuses de l’agiotage.
« Une fois parvenus, ces gens-là haïssent le peuple, parce que le peuple leur rappelle l’origine dont ils rougissent ; impitoyables pour l’affreuse misère des masses, ils l’attribuent à la