— Au couvent…
— Au couvent !
— Oui, par la trahison de cet homme qui, en les y retenant, les a fait déshériter.
— Quel homme ?
— Le marquis d’Aigrigny…
— Le plus mortel ennemi de mon fils, s’écria le vieil ouvrier en jetant un regard d’aversion sur le père d’Aigrigny, dont l’audace ne se démentait pas.
— Et ce n’est pas tout, reprit Agricol ; M. Hardy, mon digne et brave patron, est aussi malheureusement déchu de ses droits à cet immense héritage.
— Que dis-tu ? s’écria le père du maréchal Simon ; mais M. Hardy ignorait qu’il s’agissait pour lui d’intérêts aussi importants… Il est parti précipitamment pour aller rejoindre un de ses amis qui avait besoin de lui.
À chacune de ces révélations successives, Samuel sentait augmenter son désespoir ; mais il ne pouvait que gémir, car malheureusement la volonté du testateur était formelle.
Le père d’Aigrigny, impatient de mettre fin à cette scène qui l’embarrassait cruellement malgré son calme apparent, dit au notaire d’une voix grave et pénétrée :
— Il faut pourtant que tout ceci ait un terme,