ment, sortit de la cour et remonta dans le fiacre qui l’avait amenée. Je me dis : « C’est une dame qui s’intéresse à M. Hardy et qui aura été alarmée par un faux bruit. »
— Elle l’aime sans doute, dit la Mayeux attendrie, et dans son inquiétude, elle aura commis peut-être une imprudence en venant s’informer de ses nouvelles.
— Tu ne dis que trop vrai. Je la regarde remonter dans son fiacre, avec intérêt, car son émotion m’avait gagné… Le fiacre repart… mais que vois-je quelques instants après ? un cabriolet de place que la jeune dame n’avait pu apercevoir, caché qu’il était par l’angle de la muraille ; et au moment où il détourne, je distingue parfaitement un homme, assis à côté du cocher, lui faisant signe de prendre le même chemin que le fiacre.
— Cette pauvre jeune dame était suivie, dit la Mayeux avec inquiétude.
— Sans doute ; aussi je m’élance après le fiacre ; je l’atteins, et à travers les stores baissés, je dis à la jeune dame, en courant à côté de la portière : « Madame, prenez garde à vous, vous êtes suivie par un cabriolet. »
— Bien !… bien ! Agricol… et t’a-t-elle répondu ?
— Je l’ai entendue crier : « Grand Dieu ! » avec