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Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/341

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— Va, va. Eh bien ?

— Je me dis : Le Maître d’école peut assassiner M. Murph, l’ami à M. Rodolphe, qui ne s’attend à rien… C’est là où ça chauffe d’abord ; je saute de mon arbre, je tombe sur la Chouette ; je l’étourdis de deux coups de poing… choisis… elle tombe sans souffler… J’entre dans le jardin… Tonnerre ! monsieur Rodolphe !!!… c’était trop tard…

— Pauvre Murph !!…

— Entendant du bruit à la porte, il était sans doute sorti du vestibule, il se roulait avec le Maître d’école sur le petit perron ; déjà blessé, il tenait toujours ferme, sans crier au secours. Brave homme ! il est comme les bons chiens : des coups de dent, pas de coups de gueule, que je me dis… et je me jette à pile ou face sur tous les deux, en empoignant le Maître d’école par une gigue, c’était le seul morceau de disponible pour le moment. — Vive la Charte ! c’est moi ! le Chourineur ! Part à deux, monsieur Murph ! — « Ah ! brigand ! mais d’où sors-tu donc ? » — me crie le Maître d’école, étourdi de ça. — « Curieux, va ! » — que je lui réponds en lui tenaillant une de ses jam-