Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/105

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que Jeanne Duport, par la générosité de madame la marquise, a pu se faire séparer de son mari, ce vilain homme qui lui mangeait tout et la battait ; elle a repris sa fille aînée auprès d’elle, et elle tient une petite boutique de passementerie où elle vend ce qu’elle fabrique avec ses enfants ; leur commerce prospère. Il n’y a pas non plus de gens plus heureux, et cela, grâce à qui ? grâce à vous, monseigneur, grâce à madame la marquise, qui, tous deux, savez si bien donner, et donner si à propos.

» À propos de ça, Germain vous écrit comme d’ordinaire, monseigneur, à la fin du mois, au sujet de la Banque des Travailleurs sans ouvrage et des Prêts gratuits ; il n’y a presque jamais de remboursements en retard, et on s’aperçoit déjà beaucoup du bien-être que cela répand dans le quartier. Au moins maintenant de pauvres familles peuvent supporter la morte-saison du travail sans mettre leur linge et leurs matelas au Mont-de-Piété. Ainsi, quand l’ouvrage