Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/117

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— Ah !… je comprends tout — s’écria Rodolphe — il n’y a plus d’espoir pour elle.

— J’espère dans l’avenir, mon père ; et cet espoir me donne la force de vous parler ainsi.

— Et que peux-tu espérer de l’avenir… pauvre enfant, puisque ton sort présent ne te cause que chagrins et amertume ?

— Je vais vous le dire, mon père… mais avant, permettez-moi de vous rappeler le passé… de vous avouer devant Dieu qui m’entend ce que j’ai ressenti jusqu’ici.

— Parle… parle, nous t’écoutons — dit Rodolphe, en s’asseyant avec Clémence auprès de Fleur-de-Marie.

— Tant que je suis restée à Paris… auprès de vous, mon père — dit Fleur-de-Marie — j’ai été si heureuse, oh ! si complètement heureuse, que ces beaux jours ne seraient pas