Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/202

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jour assise près de moi, comme tu t’y asseyais si souvent — lui dis-je sans pouvoir retenir mes larmes.

— Maintenant je voudrais laisser quelques souvenirs de moi à ceux qui m’ont témoigné tant d’intérêt quand j’étais malheureuse. À madame Georges, je voudrais donner l’écritoire dont je me servais dernièrement. Ce don aura quelque à-propos — ajouta-t-elle avec son doux sourire — car c’est elle qui, à la ferme, a commencé de m’apprendre à écrire. Quant au vénérable curé de Bouqueval, qui m’a instruite dans la religion, je lui destine le beau christ de mon oratoire…

— Bien, mon enfant.

— Je désirerais aussi envoyer mon bandeau de perles à ma bonne petite Rigolette… C’est un bijou simple qu’elle pourra porter sur ses beaux cheveux noirs… et puis, si cela était possible, puisque vous savez où se trouvent Martial et la Louve en Algérie, je vou-