Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/213

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les masses soient résolues. En attendant, chaque jour amène et dévoile de nouvelles misères, de nouvelles souffrances individuelles : les fondateurs de la Ruche ont espéré qu’en faisant chaque mois un appel en faveur des plus malheureux de leurs frères, ils seraient peut-être écoutés des heureux du monde.

Permettez-moi, monsieur, de vous citer la première page de la Ruche populaire :

La Ruche populaire.
« Secourir d’honorables infortunes qui se plaignent, c’est bien. S’enquérir de ceux qui luttent avec honneur, avec énergie, et leur venir en aide, quelquefois à leur insu… prévenir à temps la misère ou les tentations qui mènent au crime… c’est mieux. »
(Rodolphe, dans les Mystères de Paris.)

« Si, dans notre conviction, le peuple ne peut être délivré ou secouru avec efficacité que par des mesures législativement prévoyantes, ce n’est pas pour nous une raison