Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tant, des nouvelles de son cousin des temps passés.

Rien n’était plus sot que de baser le moindre espoir sur une circonstance aussi insignifiante, j’en conviens ; mais, je vous l’ai dit, je serai comme toujours, envers vous, de la plus entière franchise : eh bien ! cette insignifiante circonstance me ravit. Sans doute les louanges que j’avais entendu donner à la princesse Amélie par une femme aussi grave, aussi austère que ma tante, en élevant davantage la princesse à mes yeux, me rendaient plus sensible encore la distinction qu’elle avait daigné m’accorder… ou plutôt qu’elle avait accordée à mon portrait… Pourtant, que vous dirai-je ! cette distinction éveilla en moi des espérances si folles, que, jetant à cette heure un regard plus calme sur le passé, je me demande comment j’ai pu me laisser entraîner à ces pensées qui aboutissaient inévitablement à un abîme.

Quoique parent du grand duc, et toujours