Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/49

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lorsque j’allai la chercher auprès de la marquise d’Harville.

En songeant aux circonstances du portrait, je m’attendais à voir la princesse Amélie partager mon embarras ; je ne me trompais pas, je me souviens presque mot pour mot de notre première conversation ; laissez-moi vous la rapporter, mon ami :

— Votre Altesse me permettra-t-elle — lui dis-je — de l’appeler ma cousine, ainsi que le grand-duc m’y autorise ?

— Sans doute, mon cousin — me répondit-elle avec grâce ; — je suis toujours heureuse d’obéir à mon père.

— Et je suis d’autant plus fier de cette familiarité, ma cousine, que j’ai appris par ma tante à vous connaître, c’est-à-dire à vous apprécier.

— Souvent aussi mon père m’a parlé de vous, mon cousin, et ce qui vous étonnera