Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/261

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fert en songeant à l’atroce position d’un homme qui se voit interpellé si ridiculement devant une femme qu’il aime ; elle était épouvantée en songeant qu’un duel pouvait avoir lieu ; alors, entraînée par un sentiment de pitié irrésistible, elle se leva brusquement, prit le bras de Sarah, rejoignit M. Charles Robert qui ne se possédait pas de rage, et lui dit tout bas en passant près de lui :

Demain, à une heure… j’irai

Puis elle regagna la galerie avec la comtesse et quitta le bal.