Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/296

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— Il y a un mois à peine qu’on les a rapportés de chez l’armurier.

— Il n’importe : dès que je serai habillé, va me chercher ce nécessaire, j’irai peut-être à la chasse demain ou après, je veux examiner ces fusils.

— Je les descendrai tout à l’heure.

La chambre remise en ordre, un second valet de chambre vint aider Joseph.

La toilette terminée, le marquis entra dans le cabinet où l’attendaient M. Doublet, son intendant, et un clerc de notaire.

— C’est l’acte que l’on vient lire à M. le marquis, dit l’intendant ; il ne reste plus qu’à le signer.

— Vous l’avez lu, monsieur Doublet ?

— Oui, monsieur le marquis.

— En ce cas, cela suffit… je signe…

Il signa, le clerc sortit.

— Moyennant cette acquisition, monsieur le marquis — dit M. Doublet d’un air triomphant — votre revenu financier, en belles et bonnes terres… ne va pas à moins de 126 000 francs en sacs… Savez-vous que cela est rare,