Puis tentant un dernier effort pour tirer Morel de sa folie, Louise s’écria encore :
— Mon père, adieu !… On m’emmène en prison… je ne te verrai plus ! C’est ta Louise qui te dit adieu… Mon père !… mon père !… mon père !…
À ces appels déchirants rien ne répondit.
Rien ne retentit dans cette pauvre âme anéantie… rien…
Les cordes paternelles, toujours les dernières brisées, ne vibrèrent pas…
La porte de la mansarde s’ouvrit.
Le commissaire entra.
— Mes moments sont comptés, monsieur — dit-il à Rodolphe. — Je vous déclare à regret qu’il m’est impossible de laisser cet entretien se prolonger plus long-temps.
— Cet entretien est terminé, monsieur — répondit amèrement Rodolphe en montrant le lapidaire. — Louise n’a plus rien à dire à son père… il n’a plus rien à entendre de sa fille… il est fou…
— Grand Dieu !… voilà ce que je redou-