Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/342

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qu’il veut non-seulement me donner tout ce que la loi lui permet de me donner… mais… Oh ! tenez, je vous en prie, ne parlons pas de cela…

— De quoi parlerons-nous ?

— Hélas ! vous avez raison, homme impitoyable !… il faut, malgré moi, revenir au triste sujet qui m’amène auprès de vous… Eh bien ! M. d’Orbigny pousse la bonté jusqu’à vouloir… dénaturer une partie de sa fortune et me faire don… d’une somme considérable.

— Mais sa fille… sa fille ? — s’écria sévèrement M. Ferrand. — Je dois vous déclarer que depuis un an M. d’Harville m’a chargé de ses affaires… Je lui ai dernièrement encore fait acheter une terre magnifique… Vous connaissez ma rudesse en affaires… peu m’importe que M. d’Harville soit un client ; ce que je plaide, c’est la cause de la justice ; si votre mari veut prendre envers sa fille, madame d’Harville, une détermination qui ne semble pas convenable… je vous le dirai brutalement, il ne faudra pas compter sur mon concours… Nette et droite, telle a toujours été ma ligne de conduite.