Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/208

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nier. Le cœur battait bien fort au pauvre enfant ; il espérait que peut-être son maître l’oublierait. Ah ! bien oui, voilà qu’il entend Coupe-en-Deux, qui était resté au pied de l’échelle, crier d’une grosse voix :

» — Gringalet !… Gringalet !…

» — Me voilà, mon maître.

» — Descends tout de suite, ou je vais te chercher — reprend Coupe-en-Deux.

» Pour le coup, Gringalet se croit à son dernier jour.

» — Allons — qu’il se dit en tremblant de tous ses membres et en se souvenant de son rêve — te voilà dans la toile, petit moucheron ; l’araignée va te manger.

» Après avoir déposé tout doucement sa tortue par terre, il lui dit comme un adieu, car il avait fini par s’attacher à cette bête ; il s’approcha de la trappe. Il mettait le pied sur le haut de l’échelle pour descendre, quand Coupe-en-Deux, le prenant par sa pauvre jambe maigre comme un fuseau, le tira si fort, si brusquement, que Gringalet dégringola et se rabota toute la figure le long de l’échelle. »

— Quel dommage que le doyen de la Pe-