Page:Sue - Martin l'enfant trouvé, vol. 3-4.djvu/404

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE XI.


les recherches.


Dès mon arrivée à Paris, en descendant de diligence, je pris un fiacre, j’y plaçai mon modeste bagage, et je me fis conduire chez M. de Saint-Étienne, mon futur protecteur, rue du Montblanc, no 90, adresse écrite sur la lettre d’introduction que m’avait donnée Claude Gérard. Il était environ trois heures de l’après-midi, lorsque la voiture s’arrêta devant une maison de belle apparence.

À mon grand étonnement, je vis sous la voûte de la porte-cochère deux ou trois groupes de personnes qui s’entretenaient avec vivacité, pendant que des domestiques allaient et venaient dans la cour d’un air effaré.

Cherchant du regard la loge du portier, je m’approchai des groupes, et j’entendis ces mots, échangés entre divers interlocuteurs :

— C’est un grand malheur !

— Et bien inattendu.

— Qui aurait dit cela hier ?…