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— En voiture… — s’écria Balthazar à son ami ; — vite, en voiture… Il faut prendre les devants et être arrivé au Louvre avant Régina…

— Ainsi… tu ne veux pas m’accompagner ? — dit Robert au poète.

— Tout bien considéré, non ; il vaut mieux que tu sois seul… je pourrais distraire l’attention de Régina… Tu me retrouveras ici… je ne bouge pas… Reviens vite… et n’oublie pas que tu me laisses sur un gril… Robert, sur le gril de la curiosité… Allons, adieu… et bonne chance.

— À bientôt !… — dit Robert.

Et comme je lui ouvrais la porte pour sortir :

— Eh bien !… et ton chapeau ? — me dit Balthazar.

— Pourquoi faire, Monsieur ?

— Ah çà ! est-ce que tu crois que tu vas monter derrière la voiture nu-tête… On croirait que tu as fait un vœu à la Vierge !

— Monter derrière la voiture… — lui dis-je, fort contrarié de cette nouvelle conséquence de ma domesticité improvisée.

— À moins que tu n’aimes mieux monter dedans, — me dit Robert en haussant les épaules… — Allons, prends ton chapeau… et suis-moi.

J’obéis ; j’ouvris la portière, et je montai derrière la voiture qui se dirigea rapidement vers le Louvre.