Le hasard sembla vouloir satisfaire à la curiosité de Leporello et d’Astarté : un coup de sonnette se fit entendre… et Leporello ayant été ouvrir, s’écria :
— C’est lui… Astarté…
C’était en effet Martin, sorti des prisons d’Orléans depuis deux jours, son innocence ayant été démontrée par l’instruction ; arrivé le matin à Paris, Martin avait aussitôt demandé à Basquine de le recevoir le jour même.
La surprise de Martin égala celle de ses deux anciens camarades de servitude, qu’il ne s’attendait pas à retrouver chez Basquine ; mais la vive préoccupation où il semblait plongé, laissait peu de place à l’expression de son étonnement. Aussi, lorsqu’il eut répondu aux exclamations de Leporello et d’Astarté :
— Oui, c’est moi, mes amis, je suis bien content de vous revoir.
Il ajouta précipitamment :