Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/263

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Après un moment de silence, mademoiselle de Maran s’écria en riant de son rire aigu :

— Ah ! ah ! ah !… est-elle donc drôle avec ses excommunications ? Ah ça ! apparemment que vous êtes aussi du dernier mieux avec les foudres du Vatican, ma chère dame ? Tout-à-l’heure, c’était avec le ciel et la Providence que vous maniganciez… Dites donc ; sans reproche, vous me paraissez joliment banale pour ne pas dire un peu coureuse à l’endroit des choses de là-haut… Mais rassurez-vous, j’aurai toujours un bon petit quart-d’heure pour me repentir et un petit écu pour me faire dire une messe quand viendra le moment de songer à mon salut…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le soir même, mademoiselle de Maran partit pour Paris avec Ursule.

Madame Sécherin alla rejoindre son fils.

Gontran et moi, nous restâmes seuls à Maran.