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CHAPITRE III.

LE RETOUR.


Deux mois après mon départ de Maran, j’étais établie à Paris dans le pavillon que m’avait offert madame de Richeville.

Je me demande encore comment j’avais pu inspirer à cette excellente femme l’affection qu’elle ne cessa jamais de me témoigner et dont elle me donna tant de nouvelles preuves lors de mon retour à Paris ; c’est avec l’intérêt le plus tendre, le plus maternel, qu’elle veillait à mes moindres désirs, qu’elle tâchait de m’épargner les moindres chagrins.

En songeant aux indignes calomnies dont elle avait été victime, je fus surtout frappée de