Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/176

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Alors l’inévitable espace,
Dont l’attrait m’épuise aujourd’hui,
De l’esprit que sa grandeur passe,
Descend au cœur grand comme lui !

Et là tout l’infini demeure,
Toute la mer et tout le ciel !
L’amour qu’on te jure à cette heure,
Ô femme, est immense, éternel.