Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/259

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Et, si des conquérants ont attaché la honte
Au joug utile et sain que tu t’étais donné,
Grandis, sois patient comme la mer qui monte,
Et comme elle engloutis ceux qui t’ont dominé ;

Mais ne regrette plus ta liberté première :
Faune hier, montre l’homme au chêne que tu fends ;
Frappe et bénis deux fois sa tête hospitalière,
Abri de tes aïeux, palais pour tes enfants !