Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/317

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Si la vie à tes yeux ne vaut pas cette épreuve,
Je ne t’en puis blâmer, mais épouse ton sort ;
Fais comme Ophélia : ceins ta tunique neuve,
Orne ton front, souris, et glisse au gré du fleuve
Vers Dieu, vers l’infini, dans l’oubli de la mort !